Les plus de 60 ans sont sexuellement actifs. Le sujet est tabou, les émissions sur cette thématique rares et les témoignages quasi inexistants. Bien sûr, faire l’amour à 60 ans n’est pas la même chose qu’à 20 ans ou à 40 ans mais l’attirance, le désir charnel sont toujours présents. Nous avons rencontré et discuté avec certains d’entre eux pour mieux comprendre leurs besoins, leurs attentes. Explications.

Faire l'amour après 50 ans...

Le désir n’a pas d’âge

Que l’on se le dise : le désir et l’attirance n’ont rien à voir avec l’âge. La baisse de désir quand elle existe est surtout psychologique et n’est pas réservée aux plus de 60 ans. Preuve en est, le nombre de femmes et d’hommes en pleine fleur de l’âge qui sont confrontés à ce type de problème. Les causes sont multiples : la fatigue, une estime de soi défaillante, une activité professionnelle débordante, des enfants en bas âges. Les plus de 60 ans, débarrassés de leurs obligations familiales et parfois professionnelles, ont davantage de temps pour eux et leur sexualité : toutes les conditions sont réunies pour que leur désir puisse s’exprimer sans entraves… Évidemment, certains se briment considérant qu’il est temps de passer à autre chose mais une fois encore il est davantage question de complexes que d’un réel manque de désir…

Faire l’amour à 60 ans, un plaisir plus abouti

Les plus de 60 ans l’affirment sans rougir : oui, faire l’amour à 60 ans est source de plaisir, un plaisir qu’ils déclinent volontiers au pluriel. L’expérience, l’absence d’impératifs associées à une endurance parfois amoindrie amènent les plus de 60 ans à une sexualité plus aboutie, davantage axée sur la découverte et la stimulation des sens. En d’autres termes, les plus de 60 ans, prennent le temps de faire l’amour, d’écouter leurs désirs et ceux de leurs partenaires.

Une aide parfois nécessaire mais non systématique

Leur désir est intact et peut être n’a-t-il jamais été aussi présent… Oui, mais voilà, les plus de 60 rencontrent parfois quelques soucis d’ordre techniques qui peuvent être source d’angoisses. Pas de panique, les progrès médicaux en la matière permettent aujourd’hui de remédier aux petits dérèglements éventuels. Les personnes rencontrées sont unanimes : il faut en parler à son partenaire et au corps médical afin de surmonter ces petits tracas le plus souvent très vite oubliés…