On vous qualifie de séducteur ou de séductrice mais cela va plus loin que cela. Votre entourage, vos amis et vous-même êtes conscients que ce besoin de séduire en permanence est devenu pour vous, une nécessité, une forme d’addiction dont vous n’arrivez pas à sortir… Peut-être souffrez-vous de donjuanisme en référence au célèbre personnage d’art dramatique : Don Juan.

L'art de la séduction.

Se rencontrer en France a fait la lumière sur ce trouble encore largement méconnu.

Le besoin viscéral de séduire

Vous ne pouvez vous en empêcher : assis tranquillement au bureau, à la maison ou dans tout autre lieu, vous êtes tout d’un coup en proie à une envie irrépressible de séduire. Cette pulsion est violente, se manifeste à n’importe quelle heure, n’importe quel moment et vous ne trouvez pas la force d’y résister… Trouver une femme ou un homme est devenu votre priorité et vous n’hésitez pas à vous rendre dans les supermarchés, les parcs, tous les lieux publics pour assouvir votre besoin : séduire. Tout comme Don Juan, ce qui vous obsède est l’acte de séduction et non l’aboutissement. Ce que vous désirez le plus, est qu’il ou qu’elle tombe sous votre charme, le rapport sexuel n’est pas votre but et souvent, vous prenez la poudre d’escampette avant. Ce comportement est symptomatique des personnes souffrant de Donjuanisme.

Un trouble plutôt masculin

Cette addiction à la séduction est plutôt masculine que féminine. Les hommes souffrant de donjuanisme sont difficilement reconnaissables. Ils sont célibataires, en couple avec ou sans enfants, jeunes ou âgés… En d’autres termes, ce trouble peut affecter tous les hommes mais aussi, plus rarement, les femmes.

Le donjuanisme, un cercle vicieux au service de l’excitation mentale

Ce besoin absolu permanent de séduire s’installe insidieusement. Tout d’abord ponctuel, il devient fréquent pour se transformer en pulsions quotidiennes incontrôlables : il faut séduire sans pour autant consommer la relation qui au final, apporte peu de satisfaction aux victimes du donjuanisme et les font parfois même fuir.

Le donjuanisme est générateur de culpabilité

La personne souffrant de Donjuanisme ressent une fois la séduction passée, un grand sentiment de culpabilité. En effet, elle ne retire aucune fierté et en a souvent honte. Pourtant, elle recommence encore et encore.

Le donjuanisme n’est pas une fatalité

Ce trouble n’est pas une fatalité. Une fois l’addiction identifiée, il est important de consulter afin d’entamer un travail pour sortir de cette spirale infernale de la séduction à tout prix.