Le point G (ou « point de Grafenberg ») est souvent considéré comme un mythe, pour certains il n’existerait pas mais pourtant beaucoup de femmes l’évoquent dans leur description du plaisir et souhaitent connaître plus régulièrement la joie du relâchement total que sa stimulation peut provoquer.

Cependant, peu d’entre elles parviennent à déclencher systématiquement un orgasme lié à la stimulation du point G.

D’autant que l’orgasme ainsi obtenu est, en général, accompagné de la libération involontaire d’un liquide translucide. On parle alors d’éjaculation féminine !

Cette éjaculation serait en réalité le produit de certaines glandes bien spécifiques chez la femme. Toutes les femmes ont cette capacité mais l’émission de liquide est faible chez une majorité de femmes en revanche elle peut être très abondante chez celles qui parviennent à bien stimuler leur point G. Ce serait la psychanalyste Frédérique Gruyer qui aurait introduit, pour décrire une femme à l’éjaculation abondante, le terme poétique de femme fontaine.

La « prostate féminine » serait la « source de la fontaine »

En 1950, Ernest Gräfenberg décrit une zone anatomique située sur la face antérieure du vagin : c’est le fameux point G. Selon lui, c’est cette zone qui gonfle et produit un liquide lors de certains orgasmes.

Mais des travaux plus récents permettent de mieux comprendre ce phénomène. Pour le Docteur Zaviacic, les femmes auraient une « prostate ». Ce chercheur a en effet démontré que les tissus des petites glandes qui se trouvent entre le vagin et l’urètre et autour de l’urètre (appelées les glandes de Skène ou glandes para-urétrales) étaient similaires à ceux de la prostate de l’homme. Cette « prostate féminine » correspondrait alors anatomiquement au point G.

L’éjaculat est décrit comme inodore et liquide comme de l’eau. Cette sécrétion des glandes de Skène est vraiment spécifique, elle est souvent confondue à tort avec l’urine. Elle est émise par deux petits orifices à gauche et à droite du méat urinaire.

Ce fluide est également différent des autres sécrétions émises près du vagin ou de la vulve, telles les sécrétions lubrifiantes des glandes de Bartholin. Ce liquide est expulsé vers l’extérieur du corps de manière réflexe quand l’excitation est très forte. Cependant il peut arriver qu’un tout petit peu d’urine se mélange avec l’éjaculat mais ce n’est pas ou peu perceptible.

Comment trouver le point G ?

Le point G se situerait dans le haut du vagin (la femme étant allongée sur le dos) à 5 centimètres environ. La stimulation de ce point peut se faire à l’aide d’un sextoy / godemichet (pas trop rigide si possible) mais cela peut aussi plus simplement et plus précisément se faire par une stimulation avec deux doigts (le majeur et l’annulaire) enfoncés dans le vagin, il suffit alors de remuer rapidement et vigoureusement la main sur la zone (d’avant en arrière, ou plutôt de bas en haut) pendant une quinzaine de secondes.

Ou se trouve le point G ?

Le point G se trouve à environ 5 centimètres de l’entrée du vagin.

La femme doit être parfaitement décontractée. Si la femme ressent une forte envie d’uriner, cela veut certainement dire qu’elle va en fait éjaculer (car l’éjaculat prend le dessus sur l’urine) et il ne faut surtout pas se retenir.

Il existe des techniques efficace pour s’entrainer à stimuler le point G. La vidéo suivante en donne un aperçu :

Pour conclure, il faut savoir qu’il est finalement assez facile de trouver et de stimuler le point G, de nombreuses femmes découvre qu’elles sont en réalité des femmes fontaines qui s’ignoraient dès lors qu’un partenaire parvient à stimuler correctement la zone secrète !